La quantité mise sur le marché est très réduite pour une simple raison : nous ne récoltons pas tout le miel des hausses et en laissons aux abeilles. Nous commercialisons le surplus.

Au printemps, nous récoltons fin mai, début juin. Certaines années, il y a deux récoltes.

Nous ne récoltons pas le miel d’été à la période habituelle (mi-juillet). Pourquoi ? Parce que les étés secs et brûlants que nous subissons depuis plusieurs années grillent les ressources alimentaires des abeilles. En récoltant le miel en juillet, nous exposons les colonies à la famine et à la mort.

Nous laissons le miel dans les ruches jusque début septembre, et nous récoltons (s’il reste quelque chose) lorsque nous préparons les colonies pour l’hiver. La récolte d’été et donc très limitée.

Des récoltes fluctuantes

Les années se suivent et ne se ressemblent pas et le volume de production est pleinement tributaire des saisons et du dérèglement climatique.

L’année 2021 a été particulièrement catastrophique, avec zéro production : la pluie s’est invitée à toutes les périodes de butinage des abeilles. Elles ont dû être nourries toute l’année pour ne pas mourir de faim.

L’année 2022 a connu des rendements moyens.

Quant à 2023, la récolte fut exceptionnelle.

L’année 2024 s’annonce compliquée : de la pluie quasiment tous les jours, c’est un peu l’enfer pour ouvrir et contrôler les ruches car pour une visite tranquille, il faut trois jours de beau temps consécutifs… Les abeilles ont néanmoins saisi toutes les fenêtres de butinage possibles et ont bien travaillé au printemps. Le site du rucher offre de bonnes ressources à proximité immédiate des ruches, c’est une vraie chance.